Laetitia, comme souvent, nous a apporté, en salle des profs, un gâteau qu’elle avait fait le matin même. Quand je lui ai demandé la recette, elle m’a répondu gênée que c’était une préparation Alsa!
J’ai donc regardé la composition et ai essayé de reproduire le gâteau, à ma façon, comme d’habitude. Le résultat est prometteur!
Quand nous allons au Tipaza, restaurant dans le 15e arrondissement de Paris, j’ai l’habitude de finir par une tarte berbère tiède, entourée de crème anglaise. Ce serait un dessert traditionnel à base de fruits secs. Celle du Tipaza est bien différente car on a plutôt affaire à une tarte aux pommes à la cannelle.
Aujourd’hui, j’ai décidé d’en faire une à ma façon. Et elle est réussie!
Je n’ai pas beaucoup l’occasion d’aller au restaurant, mais chaque occasion est une fête! Nous sommes allés dans un restaurant italien où mon plat « Pâtes alla diavola » a enchanté mes papilles! J’ai donc essayé de le reproduire, mais comme mon placard ne renfermait pas les mêmes ingrédients, j’ai dû modifier la recette : à la place des 3 rondelles de piment vert dans mon assiette, j’ai utilisé du piment de Cayenne en poudre et comme je n’avais pas de basilic frais, je l’ai remplacé par des herbes de Provence (j’aurais pu utiliser de l’origan à la place aussi). Le résultat n’est pas décevant du tout, loin de là!
Quand Romain et Lolita m’invitent, j’avoue, je viens juste avec ma petite personne! Heureusement qu’ils prévoient toujours un apéro dinatoire original et savoureux. La dernière fois, ce fut l’occasion de goûter une quiche au cheddar super moelleuse! Selon Lolita, le secret réside dans la crème fraîche. Quelle est bonne!
J’ai eu une période végétalienne où, à mon grand étonnement, je ne me suis jamais sentie aussi peu fatiguée! Incroyable, moi qui me demandais comment pallier toutes les carences, je m’attendais à me traîner… Eh bien non! Si j’ai arrêté, c’est parce que j’ai trouvé la cuisine contraignante et j’ai eu du mal à la renouveler. D’autre part, je ne savais pas où trouver la vitamine B12, qu’on trouve habituellement dans les oeufs.
De cette période, me sont restées des graines multiples…et notamment du quinoa. Qu’en faire alors, d’autant plus que je n’avais pas trouvé cette céréale extraordinaire, gustativement parlant. Christian a essayé de me convaincre du contraire… peut-être me transmettra-t-il une super recette!
En attendant, j’avais un paquet à finir et c’était le moment de s’en préoccuper. Voilà donc une recette trouvée sur le site Marmiton qui m’a séduite et le résultat est franchement bon. Le quinoa servira d’accompagnement de mes boulettes de viandes (ratées! mais il faut bien les manger) de ma lunchbox de mardi.
Petite remarque : je n’ai pas salé le plat, comme à mon habitude. N’hésitez pas à le faire si nécessaire.
Midnight Diner : Tokyo Stories est une adaptation du manga La Cantine de Minuitde Yaro Abe. Le principe est le même que celui du manga : chaque épisode est l’occasion de découvrir un personnage associé à un plat.
De nouvelles histoires
Pour ceux qui connaissent déjà le manga, il ne s’agit pas d’une simple adaptation car les histoires racontées dans la série sont originales, tout comme les plats. On y découvre de nouveaux personnages, tout aussi touchants. On se surprend à sourire ou à pleurer malgré la durée très courte (à peine une demi-heure) des épisodes, tant le ton est juste.
Une plongée dans le Tokyo nocturne
Le générique contribue à créer cette ambiance feutrée, capable de générer tant d’émotions. Si les premières images décrivent Tokyo telle qu’on l’imagine, animée, grouillante, survoltée, la ruelle, à l’écart, apparaît loin du tumulte, empreinte de douceur.
Gourmande, j’aime particulièrement lire les histoires qui évoquent la nourriture.
Une gargotte originale
La Cantine de minuit est un manga culinaire, voire gastronomique. Si si! « La Cantine de minuit » est le nom d’un troquet tokyoïte où n’est présenté qu’un seul plat : la soupe de miso au porc. Néanmoins, le cuisinier est capable de toutes les prouesses à condition qu’on lui apporte tous les ingrédients nécessaires. Il régale tous ses convives de plats traditionnels ou surprenants. Les plats traditionnels ou surprenants s’enchaînent pour notre plus grand enchantement.
Des personnages hauts en couleurs
Dans ce restaurant, s’y croise une foule bigarrée de personnalités aussi hétéroclite qu’attachante, sous l’oeil bienveillant du cuisinier balafré. Chaque chapitre porte le nom d’un plat et raconte l’histoire d’un personnage qui lui est attaché. On se surprend alors à les associer et on savoure ce qu’ils apportent l’un à l’autre. Aussi originaux ou décalés que les plats, les habitués réapparaissent au fil des pages et nous les retrouvons avec délectation. Qu’ils soient sulfureux ou non, jamais ils ne sont jugés pour leurs moeurs, leurs accoutrements. Ils sont et représentent une partie des noctambules tokyoïtes.
Des plats simples mais pourtant raffinés
Les mets les plus simples ne le sont jamais totalement au Pays du soleil levant. Le cuisinier est capable de transformer des saucisses knacki en de mignonnes petites pieuvres frites qui donnent toute l’originalité au plat.Tout est dans le détail.
Pour un repas avec Christian, je cherchais une recette pour des pavés de saumon un peu originale. Chrystel a tout de suite pensé à sa préparation au sésame. Repas préparé à deux, heureusement car je ne suis jamais très fiable sur la cuisson! Il m’a fallu la modifier un peu : à la place du gingembre râpé, j’ai utilisé du gingembre en poudre car je n’ai pas retrouvé ma râpe, sûrement encore dans un carton!
Il s’agit de la version à la poêle. Chrystel en propose aussi une au four où le saumon sera recouvert d’une fine couche croustillante de sésame.