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Les robots multifonctions

Jeanne, qui aime beaucoup cuisiner, nous apportait souvent, en salle des professeurs, des gâteaux qu’elle venait de confectionner le matin même, encore tout chauds. Maintenant, heureuse mais occupée maman de deux beaux bambins, elle regrette cette époque…et nous aussi!!!

A la cantine, Cindy et Anne-Sophie ont trouvé la solution : un robot multifonctions! Et elles se sont chargées de la convaincre.

Le Monsieur Cuisine Connect d’Anne-Sophie

Gain de temps

Peu enthousiaste au début, Anne-Sophie a été rapidement convaincue et a été séduite par tous les avantages du robot multifonctions. Comme « il fait tout », sans aide, elle peut vaquer à ses occupations sans craindre que le plat brûle ou déborde.

Il maîtrise également parfaitement toutes les cuissons. Impossible alors de rater la crème anglaise (que je n’ai jamais réussie) de l’île flottante, par exemple.

Sylvain, lui, l’utilise plutôt pour la préparation des repas de sa petite fille.

Facile à utiliser

Contrairement à moi, Anne-Sophie et Cindy n’ont aucune appréhension pour utiliser tous les appareils électroniques, informatiques, qu’elles maîtrisent parfaitement. Si la simplicité de l’utilisation est un avantage, c’est plutôt par rapport au fils d’Anne-Sophie, en Sixième, qui est capable, tout seul, de préparer son repas grâce à Monsieur cuisine. Il choisit son plat parmi toute la liste déjà téléchargée et suit les instructions en ajoutant les ingrédients au fur et à mesure.

Simplissime!

Le Companion de Cindy

Gain de place

C’est un appareil très imposant et qui prend beaucoup de place, même s’il est compact. Comme il est fait pour un usage au quotidien, il trône en permanence sur le plan de travail. Il faut donc prévoir un endroit plutôt adapté où il ne gênera pas. Je ne suis pas sûre qu’il puisse avoir sa place dans une petite cuisine.

Comme il cumule plusieurs fonctions, il remplace à lui seul le mixeur, le batteur, le blender, le cuiseur, le cuit-vapeur, etc – autant d’appareils qu’on peut sortir des placards et donner.

Des noms judicieux

A voir l’utilisation quasi quotidienne de Cindy (« Je ne peux plus m’en passer », m’a-t-elle confié), le nom choisi par Moulinex, Compagnon, est bien approprié.

Quant à celui donné par Lidl, il joue sur le nom (Monsieur dont le nom est Cuisine) et la phrase (Monsieur qui cuisine) et rallie toutes les ménagères de plus de vingt ans!

Quelle trouvaille!

Que des avantages?

Oui, si ce n’est le prix! Cindy conseille de l’acheter d’occasion, comme elle l’a fait (elle l’a payé moitié prix et en est parfaitement satisfaite). Anne-Sophie, elle, a choisi celui de Lidl, qui vaut pratiquement le quart d’un Moulinex ou Thermomix .

Peut-être serez-vous convaincu et en commanderez-vous un au Père Noël!

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Le Tulikivi

Le Tulikivi est un poële de masse…et comme son nom l’indique, il est massif et lourd! Le nôtre pesait 3,5 tonnes!

Bon, je ne crois pas que le nom « masse soit à prendre dans ce sens-là.

De la chaleur

C’est un mode de chauffage particulier qui nous vient de Scandinavie – Tulikivi est une marque finlandaise, mais il y a d’autres constructeurs – qui nécessite une chauffe très très rapide (3 à 4 heure maximum) – tout le contraire de nos poëles à bois en fonte, par exemple – et qui restituera ensuite sa chaleur accumulée pendant 12 à 24 heures selon la température ambiante.

Des bons petits plats

Comme il peut être équipé d’un four, on peut l’utiliser de l’automne au printemps et ne pratiquement plus utiliser de cuisinière! Il demande juste de l’organisation et un peu d’expérience car le thermostat n’est pas très précis (+ ou – 50°, ce qui fait beaucoup), pourtant, moi qui suis une spécialiste pour tout faire brûler car j’oublie un peu les plats, je n’en ai jamais brûlé un seul au Tulikivi. On peut laisser un plat plus longtemps sans craindre de le retrouver calciné, surtout pour des cuissons longues, des mijotés.

De l’organisation

Quand on veut réaliser un plat au Tulikivi, on commence par charger le four et rajouter régulièrement (en 3 ou 4 fournées) du bois jusqu’à arriver à la température désirée. Par exemple, pour une pizza, il faut un four très chaud et on le montait donc jusqu’à 350° environ. Vous enfournez votre pizza pendant 7 à 10 minutes et vous pouvez manger!

Mais quel dommage de perdre toute cette chaleur résiduelle! Et c’est là que le sens de l’organisation – j’exagère beaucoup car on ne peut pas moins désorganisée que moi! – entre en scène.

Le week-end vous cuisinez pour les quinze jours à venir : vous préparez alors toutes sortes de plats pour différentes températures et vous enfournez au fur et à mesure que descend la température, jusqu’au soir où vous pourrez laisser des mijotés pendant le film du soir ou un riz au lait pendant un épisode de votre série préférée. J’en étais arrivée à mesurer le temps en nombre d’épisodes : les lentilles au four, deux épisodes; un riz au lait, un épisode, etc.

On peut faire de sacrées économies à long terme car ce poële ne demande que des bois qui se consument très vite (bouleau, pin…) dont personne ne veut. On peut même utiliser de la palette non traitée! Et comme on n’utilise plus la cuisinière…

Un bémol?

OK, je vous l’accorde, l’investissement de départ est important, mais c’est ensuite un réel plaisir d’utilisation et il apporte un confort très appréciable. Contrairement à ce que vous diront certains, on n’aura jamais des températures de 20° en plein hiver à -15° dehors. Mais la chaleur restituée n’a rien à voir avec un chauffage électrique. Et, bizarrement, à 15°, avec un Tulikivi, la température est vraiment différente, on ne ressent pas la sensation de froid. Et si vous avez des murs recouverts de briques, de bois ou de chaux-chanvre, vous profiterez de cette ambiance douce.

Je trouve qu’il nécessite tout de même un autre chauffage en complément (chaudière au gaz par exemple).

Pour en savoir plus, faites un petit tour sur le site de Tulikivi.