Publié dans Biscuits, Goûter, Recettes sucrées

Le Macaron géant aux noisettes et aux raisins de Christine

Je ne sais jamais comment utiliser les blancs d’oeuf. Il y a bien les rochers à la noix de coco ou les meringues, mais comme ils n’ont pas ma préférence, je suis toujours un peu réticente. Et en plus, il me semble qu’ils nécessitent des blancs montés en neige.

Me voici avec non pas des blancs mais un seul blanc d’oeuf! Heureusement qu’il existe Marmiton, le site incontournable des cuisinières en mal d’inspiration. J’y ai trouvé une recette de biscuits que j’ai trafiquée à ma façon n’ayant pas les ingrédients qu’il fallait!

Je suis contente du résultat. Il n’y a plus qu’à trouver une autre recette où je n’aurai pas besoin d’un blanc d’oeuf!

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« La Diététique des 5 éléments » de Barbara Temelie

J’ai trouvé ce livre, La Diététique des 5 éléments, passionnant mais je n’ai jamais réussi à le mettre en application. Il manque une partie « Recettes pour les Nuls » qui m’aurait bien aidée!

Le Cercle de la vie

La médecine chinoise est très différente de la médecine que nous connaissons car elle part d’une autre conception de la vie. En Occident, nous considérons le chemin de vie comme une route plus ou moins linéaire qui part d’un point A et arrive à un point B. En Asie, on parlerait plutôt de cycle, symbolisé par le fameux symbole du Yin et du Yang. Rafiki, dans Le Roi Lion de Disney avait tout compris avec le « Cercle de la vie »!

La différence est majeure et oriente les deux médecines dans des voies complètement opposées: quand l’une traite les symptômes, l’autre remonte le chemin des méridiens pour trouver la cause réelle. On peut penser qu’on a un souci aux poumons alors qu’il s’agit en fait d’une énergie bloquée au niveau du foie, l’organe qui les précède. Knock en perdrait son latin!

« Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ? »

Vous l’avez compris, en médecine chinoise, le plus important est de permettre à l’énergie de circuler le plus librement possible. Si elle est bloquée, des troubles apparaîtront, l’organe touché finira par être saturé et l’organe suivant connaîtra aussi des répercussions. C’est pourquoi la médecine chinoise est avant tout préventive. Saviez-vous que le médecin traditionnel était payé lors de ses passages réguliers, mais ne l’était plus si une maladie apparaissait. En effet, cela voulait dire qu’il n’avait pas bien fait son travail puisque l’énergie était bloquée! La logique est bien différente dans les deux continents.

« Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent ! »

Quand on évoque la médecine chinoise, on pense tout de suite à l’acupuncture. Or, l’acupuncture n’apparaît qu’en fin de chaîne, un peu comme la chirurgie, si on devait faire un parallèle avec la médecine occidentale. En revanche, la diététique est la pierre angulaire de la médecine chinoise. Elle permet de prévenir et de guérir.

Dans son livre, Barbara Temelie nous apprend à associer les aliments chauds / froids selon notre nature, nos besoins et à cuisiner en combinant les 5 saveurs : l’acide, l’amer, le sucré, le piquant et le salé. On y apprend également qu’un repas doit toujours aussi associer un aliment neutre, comme le pain, les pâtes, par exemple. Elle nous explique que nos organes doivent être équilibrés en yin et en yang et nous donnent des clés pour repérer les excès ou les manques.

C’est une approche passionnante, mais difficile à mettre en pratique, même si, à la fin de son livre, elle se veut rassurante et estime qu’associer les 5 saveurs ne peut que renforcer l’organisme et qu’un plat, préparé ainsi, ne peut pas être raté… A essayer sans modération!

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« Ma Cuisine médiévale » de Mincka

J’aimais bien lier la gastronomie à une de mes séquences. Quand j’avais des 5e, j’ai voulu organiser un goûter médiéval avec mes élèves et ai cherché des recettes de desserts. C’était aussi l’occasion d’aborder de manière sympathique l’emploi et la conjugaison de l’impératif.

Voici un petit livre bien sympathique, agréable à regarder et qui a un air d’authenticité. Les recettes semblent sorties d’un autre temps…et donnent l’impression d’une immersion dans le monde moyenâgeux. Je ne m’en suis pas servi pour mon projet et n’ai jamais vraiment trouvé de recettes sucrées faciles que j’aurais pu proposer aux élèves. Peut-être un jour me laisserai-je quand même tenter et essaierai de réaliser quelques recettes.

Un site franchement bien fait pourrait m’aider : Le Tailloir. Il propose des recettes en ligne, mais aussi des buffets que les membres viennent préparer chez vous. Et ils ont même édité deux livres que je vous laisserai découvrir. Et comment je sais tout ça? Je connais l’un d’entre eux, professeur de français également!

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« The Walking Dead », le guide de survie culinaire de Lauren Wilson

Une des séries les plus suivies en salle des profs est The Walking Dead. Certains lisent la BD parallèlement à la série et comparent!

Plutôt portée vers les beaux vampires et les loups-garous musclés, je n’étais pas trop attirée par les borborygmes des morts-vivants et j’ai donc mis beaucoup beaucoup de temps avant de m’intéresser à cette série. Finalement, je me suis laissée tenter, intriguée par tant d’engouement. Et là, le choc!… à tel point que j’ai avalé les 10 saisons d’une seule traite!!!! Inutile de vous dire que le jour du premier confinement, j’étais prête et l’ai passé en Mode Survie!

Cuisiniers en herbe

Je viens de découvrir un livre de recettes tirées de cette série culte. Et c’est une surprise. Je me demandais comment les auteurs allaient bien pouvoir insuffler l’esprit de la série à un livre de recettes. J’imaginais mal les zombies cuisiner ou être cuisinés! D’autre part, les survivants ont peu de vivres, de ressources à leur disposition et passent plus de temps à chercher des boîtes de conserve, à piller les magasins qu’à se faire des petits gratins de fenouil sauvage. C’était sans compter sur Carol et ses talents de cuisinière émérite, capable de faire un mets somptueux avec quelques ingrédients trouvés dans la nature ou sur Daryl, chasseur habile et talentueux qui cuisine un écureuil sur un simple feu de bois.

Ah Daryl, mon chouchou! Je me suis précipitée pour voir les recettes que pouvait bien proposer mon personnage préféré… Heu, à son « Ecureuil piquant », je préférerais essayer son « Lapin tout simple braisé aux herbes », mais l’idée de proposer des viandes comme l’alligator ou l’écureuil est originale.

Tout le livre regorge de conseils sur la cuisine dans la nature, avec des ingrédients faciles à trouver ou sous des formes lyophilisées ou déshydratées, appropriées à la période de fin du monde. Le livre montre aussi comment exploiter et optimiser les ressources et l’environnement parfois hostile. On peut ne pas être sensible à cet aspect-là, – c’est vrai qu’on n’attend pas forcément d’un livre de cuisine de savoir comment fabriquer un foyer en creusant un trou – mais il correspond bien à l’esprit de la série.

Des recettes originales mais pas que…

On trouvera donc des recettes pour tous les goûts et pour toutes les tendances, sans dénaturer le contexte décrit dans The Walking Dead. En effet, les survivants, dans la série, vont commencer à s’organiser en différents villages, correspondant à différents régimes politiques. En se sédentarisant, ils commencent à cultiver et à élever les animaux. Les mets deviennent alors plus raffinés, les habitants retrouvant un semblant de normalité.

C’est une belle découverte et j’apprécie que les plats soient en lien direct avec les personnages et les épisodes de la série.

Je testerais bien « La Tourte aux légumes du Royaume » ou « Les Cookies au chocolat de Carol » où il n’y pas d’oeufs.

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Les Délices de Tokyo de Naomi Kawase

Adaptation de Naomi Kawase du roman homonyme de Durian Sukegawa

J’ai gardé un très bon souvenir de mon séjour au Japon, un souvenir ému.

En revanche, en matière de cuisine, si les plats ont enchanté mes yeux et mon palais, les desserts, eux, m’ont considérablement déçue. Ils rivalisaient de beauté, d’originalité dans leur forme, mais, pour mon palais d’enfant, ils avaient tous le même goût, celui de la pâte de haricots rouges. A la fin, moi qui aime tellement les gâteaux, je n’essayais même plus d’en prendre.

Un mélange de pancake et de macaron à la nippone

Puis, j’ai regardé le film de Naomi Kawase, et ai eu envie de redécouvrir cette spécialité que sont les dorayaki. Ce sont deux petites galettes, grandes comme des pancakes, qui protègent un coeur d’anko (la fameuse pâte de haricots rouges).

La cuisine : une histoire d’amour avant tout

Sentaro tient une échoppe où il fabrique ces fameuses pâtisseries japonaises que les jeunes mangent avec délice après leurs cours. Il essaie de maintenir sa boutique à flots malgré les exigences de sa propriétaire qui n’hésite pas à profiter de sa situation précaire et difficile pour lui imposer son neveu, des mensualités toujours plus importantes et qui rechigne à lui faire crédit ou à accepter les idées novatrices de son locataire, au profit des siennes extravagantes.

Un jour, une vieille femme, Wakana, lui propose son aide, notamment pour la pâte de haricots rouges que Sentaro ne confectionne pas. Elle ne veut pas de salaire, elle veut juste travailler. Devant son insistance, Sentaro finit par accepter. Wakana lui montre alors, avec patience, l’art de cuire les haricots rouges, pendant de longues heures. Ils demandent beaucoup d’attention et d’amour. Les dorayaki de Sentaro et de Wakana connaissent un vrai succès et la boutique devient connue, incontournable.

Un goût amer?

Le bonheur ne dure jamais. Sous la pression de la propriétaire, Sentaro doit se séparer de Wakana. En effet, ses doigts déformés, son âge, son lieu de résidence sont autant d’indices qui montrent que Wakana est une victime de la lèpre.

L’histoire reste loin des happy ends hollywoodiens, pourtant, elle n’est pas vraiment triste, -même si on peut verser sa petite larme – car il s’agit avant tout d’un hymne à la vie, à l’espoir, aux rencontres qui comptent, à tous ces moments qui transforment la vie de ceux qui savent ou sont prêts à les saisir.

L’image que je retiendrai du film est la dernière, celle de Sentaro, derrière son stand ambulant, souriant.