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Le Tulikivi

Le Tulikivi est un poële de masse…et comme son nom l’indique, il est massif et lourd! Le nôtre pesait 3,5 tonnes!

Bon, je ne crois pas que le nom « masse soit à prendre dans ce sens-là.

De la chaleur

C’est un mode de chauffage particulier qui nous vient de Scandinavie – Tulikivi est une marque finlandaise, mais il y a d’autres constructeurs – qui nécessite une chauffe très très rapide (3 à 4 heure maximum) – tout le contraire de nos poëles à bois en fonte, par exemple – et qui restituera ensuite sa chaleur accumulée pendant 12 à 24 heures selon la température ambiante.

Des bons petits plats

Comme il peut être équipé d’un four, on peut l’utiliser de l’automne au printemps et ne pratiquement plus utiliser de cuisinière! Il demande juste de l’organisation et un peu d’expérience car le thermostat n’est pas très précis (+ ou – 50°, ce qui fait beaucoup), pourtant, moi qui suis une spécialiste pour tout faire brûler car j’oublie un peu les plats, je n’en ai jamais brûlé un seul au Tulikivi. On peut laisser un plat plus longtemps sans craindre de le retrouver calciné, surtout pour des cuissons longues, des mijotés.

De l’organisation

Quand on veut réaliser un plat au Tulikivi, on commence par charger le four et rajouter régulièrement (en 3 ou 4 fournées) du bois jusqu’à arriver à la température désirée. Par exemple, pour une pizza, il faut un four très chaud et on le montait donc jusqu’à 350° environ. Vous enfournez votre pizza pendant 7 à 10 minutes et vous pouvez manger!

Mais quel dommage de perdre toute cette chaleur résiduelle! Et c’est là que le sens de l’organisation – j’exagère beaucoup car on ne peut pas moins désorganisée que moi! – entre en scène.

Le week-end vous cuisinez pour les quinze jours à venir : vous préparez alors toutes sortes de plats pour différentes températures et vous enfournez au fur et à mesure que descend la température, jusqu’au soir où vous pourrez laisser des mijotés pendant le film du soir ou un riz au lait pendant un épisode de votre série préférée. J’en étais arrivée à mesurer le temps en nombre d’épisodes : les lentilles au four, deux épisodes; un riz au lait, un épisode, etc.

On peut faire de sacrées économies à long terme car ce poële ne demande que des bois qui se consument très vite (bouleau, pin…) dont personne ne veut. On peut même utiliser de la palette non traitée! Et comme on n’utilise plus la cuisinière…

Un bémol?

OK, je vous l’accorde, l’investissement de départ est important, mais c’est ensuite un réel plaisir d’utilisation et il apporte un confort très appréciable. Contrairement à ce que vous diront certains, on n’aura jamais des températures de 20° en plein hiver à -15° dehors. Mais la chaleur restituée n’a rien à voir avec un chauffage électrique. Et, bizarrement, à 15°, avec un Tulikivi, la température est vraiment différente, on ne ressent pas la sensation de froid. Et si vous avez des murs recouverts de briques, de bois ou de chaux-chanvre, vous profiterez de cette ambiance douce.

Je trouve qu’il nécessite tout de même un autre chauffage en complément (chaudière au gaz par exemple).

Pour en savoir plus, faites un petit tour sur le site de Tulikivi.

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Le Riz au lait au four de Christine

Avez-vous déjà essayé de faire du riz au lait? Moi si, et ce fut un désastre ou un massacre selon le point de vue où on se place : celui de la cuisinière empotée que je suis ou de la casserole qu’il a fallu faire tremper, récurer pour la ravoir.

Au four, tous ces désagréments disparaissent comme par enchantement! Quel plaisir alors d’en faire car c’est un dessert très facile à faire. Il nécessite juste de la patience…attendre qu’il ait fini de cuire!

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Les Lentilles au four au Chorizo et Merguez de Christine

Quand arrive l’automne, c’est le moment d’allumer le Tulikivi et avec lui, la farandole de plats au four! C’est aussi le moment où l’on est fatigué, l’organisme, beaucoup sollicité, consomme de l’énergie et quoi de mieux que du fer pour se requinquer, sous la forme de lentilles, bien sûr!

Cuire des lentilles au Tulikivi est un vrai bonheur car une fois le plat enfourné, il n’y a plus qu’à attendre. Et comme on utilise la chaleur résiduelle du four, on ne consomme pas d’énergie inutile. Economique!

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La Pomme au four à la Römertopf de Christine

Bien qu’il y ait de nombreux pommiers dans le jardin, la pomme n’est pas un de mes fruits préférés. Je l’aime d’ailleurs plutôt cuite que crue.

Comme nous sommes en automne, le four fonctionne à plein! Quel plaisir alors de faire une pomme au four. L’avantage de la Romertopf, c’est qu’on peut laisser le plat sans surveillance. La cuisson est douce et le plat est savoureux.

Quelques remarques au préalable:

Le four utilisé est un Tulikivi dont la température est difficilement réglable et qui n’a pas de préchauffage.

La Romertopf est une sorte de diable en terre. Pour ce plat, j’utilise un format « spécial pomme ». il en existe également pour des bananes au four!

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La Tartiflette au four de Christine

C’est la saison des plats d’hiver qui sentent bon le fromage fondu! J’adore! Rien de mieux qu’une tartiflette accompagnée ou non d’une salade pour me réchauffer le corps et le coeur. C’est un des plats de prédilection du week-end.

L’avantage de cette recette c’est qu’on enfourne et qu’ensuite, on ne s’occupe de rien. Le four et la sauteuse en fonte oeuvrent tranquillement sans surveillance. Ils me laissent le temps de lire un ou deux chapitres avant de déguster la tartiflette toute chaude sitôt sortie du four. Devant un bon feu, c’est le début du bonheur.

Quelques remarques :

Comme le four est un Tulikivi, la température du four est approximative et ne nécessite pas vraiment d’un préchauffage. Je monte la température autour de 230-240°.

J’utilise des pommes de terre bio et ne les pèle pas.

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La Raclette au four de Christine

Quand l’appareil nous lâche au moment de nous mettre à table, que faire pour sauver le repas? Une seule solution :

La raclette dans un Tulikivi

Finalement, c’est la raclette que je préfère car on n’a plus à attendre et l’ambiance est tout aussi conviviale.

Quelques remarques au préalable :

Le four que j’utilise est celui du Tulikivi (poële de masse finlandais) qui ne permet pas un réglage précis de la température. Les températures indiquées sont donc approximatives.

Le diable en terre

Pour la cuisson des pommes de terre, je préfère toujours la cuisson dans le diable en terre. les avantages sont nombreux : les pommes de terre sont plus savoureuses et comme on n’utilise pas d’eau, elles n’éclatent pas à la cuisson. On peut aussi y cuire d’autres légumes (même si je n’ai jamais essayé) et il en existe aussi pour le poulet et le poisson.

Un matériel spécifique est à prévoir : une poêle allant au four (en fonte, par exemple) et le diable en terre pour faire cuire les pommes de terre.

Il faut prévoir au préalable la cuisson des pommes de terre. Et comme elles sont bio, je ne les épluche pas!

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La Tourte aux pommes et à la cannelle de Christine

Un apple pie revisité!

J’avais des pommes qui se perdaient dans le jardin et qui auraient pu faire une bonne compote, sauf que je ne suis pas trop fan de ce dessert. Deux pâtes feuilletées et une bonne recette et voilà un apple pie bien simplifié, mais tout aussi bon que l’original.

Quelques petites remarques au préalable :

Le four que j’utilise est celui du Tulikivi (poële de masse) qui ne permet pas de régler la température précisément (entre 220 et 240°). Il n’y a pas vraiment de préchauffage.

Comme ce sont les pommes du jardin, je ne les pèle pas!

L’apple pie est réalisé avec des pâtes brisées, je crois, et non une pâte feuilletée, mais ma préférence va toujours à la pâte feuilletée pour les tartes.

Les quantités de cassonade et de cannelle sont données à titre indicatif. Dosez selon vos goûts.