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« Laisse-Toi Guider, LGT, Ton programme de rééquilibrage alimentaire » de Marion Grassia

Ce livre reprend la même méthode que Le Secret du Poids de Florence Delorme : il suffit de ne pas dépasser 1800 calories pour maigrir.

Un journal de bord qui suit nos progrès

La différence réside dans le fait qu’il s’agit d’un guide, comme son nom l’indique, ou plutôt d’un journal de bord qui nous accompagne tout au long de notre perte de kilos superflus, semaine après semaine. On y trouve donc des menus pour la semaine, des recettes, des exercices tonifiants et une partie « journal de bord » que l’on peut remplir au fur et à mesure.

Pas d’obligation

L’auteur insiste sur le fait que ce n’est qu’un guide. Nous sommes donc libres de transformer les recettes, de les adapter à nos goûts, d’intervertir les recettes, etc. Elle nous propose des plats avec des produits (et des marques) qu’elle utilise, mais libre à nous d’en choisir d’autres. Il nous suffit d’adapter les calories inscrites sur les emballages.

J’ai trouvé l’idée très pertinente car elle offre un cadre et un vrai suivi. Il existe même deux versions : une colorée et une autre en noir et blanc pour ceux et celles qui voudraient la personnaliser. Personnellement, je me suis inspirée de cette méthode pour créer mon propre cahier, moins beau, certes, mais qui me correspond davantage.

Les deux livres me semblent complémentaires.

Des aides pour la mise en pratique

Pour vous aider à trouver les calories, il existe de nombreuses applications et sites avec des bases de données impressionnantes. Mes préférés sont les suivants :

Fatsecret.fr

Il est pratiquement imbattable pour trouver les calories d’un aliments du commerce!

Monmenu.fr

Si vous aimez cuisiner, vous n’allez pas vous contenter d’acheter des produits du commerce, vous allez réaliser vos propres plats. Calculer les calories peut alors devenir fastidieux car il faut chercher celles de chaque aliment, les multiplier proportionnellement puis additionner le tout et diviser par le nombre de parts. Monmenu.fr le fait pour vous! Il est assez fiable pour peu qu’il reconnaisse les aliments.

Vous n’avez plus qu’à vous lancer!

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« Le Secret du Poids » de Florence Delorme

Comme je suis particulièrement gourmande, j’ai toujours beaucoup de mal à m’arrêter quand je déguste un plat. Et le corollaire ne se fait pas attendre : une prise de poids immédiate. Pas très courageuse, je n’ai jamais vraiment tenté des régimes astreignants qui nécessitent de la motivation, de l’endurance et des frustrations que je ne parviendrais certainement pas à gérer.

Un régime sans frustration, sans interdit

Et j’ai découvert ce livre : Le Secret du poids de Florence Delorme qui promet de pouvoir manger tout ce qu’on veut, sans interdit! J’avoue avoir très sceptique au début : je n’ai toujours connu que des régimes qui vous affamaient avec une liste longue comme le bras d’éléments interdits, c’est-à-dire tous ceux qu’on aime et qui ont du goût! Promesse tenue : aucun interdit, tout est permis!

Le secret : compter les calories

Ce livre est une petite révolution : la seule contrainte est de compter les calories pour qu’elles ne dépassent pas 1800 calories par jour. Quand on reste en-deçà, tout nous est permis : tartiflette, raclette, entrecôte à la sauce béarnaise, frites, chips, etc! J’ai alors découvert que sur tous les paquets de produits, les calories sont indiquées. Par exemple, quatre carrés de Milka au lait et au riz croustillant – que j’aime moins que le Crunch – compte pour 86 calories. Je ne culpabilise ainsi pas à faire des extras, à manger des petits desserts.

Simple et efficace

Quel bonheur! Même si la méthode n’est certainement nouvelle, elle est libératrice! Le principe est très simple : on compte 7000 calories pour 1 kilogramme. Si vous voulez perdre 2 kilos, il suffira de perdre 7000 calories multipliées par 2, c’est-à-dire 14000 calories. Florence Delorme parle de dette. Même moi qui suis nulle en maths arrive à comprendre la méthode. Admettons maintenant que l’ensemble des calories de votre journée fasse 1400, vous soustrayez alors ce nombre à 1800. 400 sera donc le nombre que vous enlèverez à votre dette (14000). Il ne restera plus qu’à perdre 13600 calories pour perdre vos deux kilos superflus. Le régime se fait en douceur et à votre rythme. Tant pis si vous avez craqué, ce sera juste plus long.

Un guide pratique

Le livre répertorie également une multitude d’aliments auxquels sont associées les calories par portion. Ce qui extrêmement pratique.

En complément, je vous conseille la lecture de Laisse-toi guider, LGT, ton programme de rééquilibrage alimentaire de Marion Grassia.

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« La Cantine de Minuit » de Yaro Abe

Gourmande, j’aime particulièrement lire les histoires qui évoquent la nourriture.

Une gargotte originale

La Cantine de minuit est un manga culinaire, voire gastronomique. Si si! « La Cantine de minuit » est le nom d’un troquet tokyoïte où n’est présenté qu’un seul plat : la soupe de miso au porc. Néanmoins, le cuisinier est capable de toutes les prouesses à condition qu’on lui apporte tous les ingrédients nécessaires. Il régale tous ses convives de plats traditionnels ou surprenants. Les plats traditionnels ou surprenants s’enchaînent pour notre plus grand enchantement.

Des personnages hauts en couleurs

Dans ce restaurant, s’y croise une foule bigarrée de personnalités aussi hétéroclite qu’attachante, sous l’oeil bienveillant du cuisinier balafré. Chaque chapitre porte le nom d’un plat et raconte l’histoire d’un personnage qui lui est attaché. On se surprend alors à les associer et on savoure ce qu’ils apportent l’un à l’autre. Aussi originaux ou décalés que les plats, les habitués réapparaissent au fil des pages et nous les retrouvons avec délectation. Qu’ils soient sulfureux ou non, jamais ils ne sont jugés pour leurs moeurs, leurs accoutrements. Ils sont et représentent une partie des noctambules tokyoïtes.

Des plats simples mais pourtant raffinés

Les mets les plus simples ne le sont jamais totalement au Pays du soleil levant. Le cuisinier est capable de transformer des saucisses knacki en de mignonnes petites pieuvres frites qui donnent toute l’originalité au plat.Tout est dans le détail.

Un vrai régal!

Le manga a connu un tel succès qu’il a donné naissance à une série, Midnight Diner : Tokyo Stories de deux saisons.

Pour ceux qui voudraient prolonger les plaisirs culinaires, deux livres de recettes tirés du manga sont sortis.

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« La Diététique des 5 éléments » de Barbara Temelie

J’ai trouvé ce livre, La Diététique des 5 éléments, passionnant mais je n’ai jamais réussi à le mettre en application. Il manque une partie « Recettes pour les Nuls » qui m’aurait bien aidée!

Le Cercle de la vie

La médecine chinoise est très différente de la médecine que nous connaissons car elle part d’une autre conception de la vie. En Occident, nous considérons le chemin de vie comme une route plus ou moins linéaire qui part d’un point A et arrive à un point B. En Asie, on parlerait plutôt de cycle, symbolisé par le fameux symbole du Yin et du Yang. Rafiki, dans Le Roi Lion de Disney avait tout compris avec le « Cercle de la vie »!

La différence est majeure et oriente les deux médecines dans des voies complètement opposées: quand l’une traite les symptômes, l’autre remonte le chemin des méridiens pour trouver la cause réelle. On peut penser qu’on a un souci aux poumons alors qu’il s’agit en fait d’une énergie bloquée au niveau du foie, l’organe qui les précède. Knock en perdrait son latin!

« Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ? »

Vous l’avez compris, en médecine chinoise, le plus important est de permettre à l’énergie de circuler le plus librement possible. Si elle est bloquée, des troubles apparaîtront, l’organe touché finira par être saturé et l’organe suivant connaîtra aussi des répercussions. C’est pourquoi la médecine chinoise est avant tout préventive. Saviez-vous que le médecin traditionnel était payé lors de ses passages réguliers, mais ne l’était plus si une maladie apparaissait. En effet, cela voulait dire qu’il n’avait pas bien fait son travail puisque l’énergie était bloquée! La logique est bien différente dans les deux continents.

« Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent ! »

Quand on évoque la médecine chinoise, on pense tout de suite à l’acupuncture. Or, l’acupuncture n’apparaît qu’en fin de chaîne, un peu comme la chirurgie, si on devait faire un parallèle avec la médecine occidentale. En revanche, la diététique est la pierre angulaire de la médecine chinoise. Elle permet de prévenir et de guérir.

Dans son livre, Barbara Temelie nous apprend à associer les aliments chauds / froids selon notre nature, nos besoins et à cuisiner en combinant les 5 saveurs : l’acide, l’amer, le sucré, le piquant et le salé. On y apprend également qu’un repas doit toujours aussi associer un aliment neutre, comme le pain, les pâtes, par exemple. Elle nous explique que nos organes doivent être équilibrés en yin et en yang et nous donnent des clés pour repérer les excès ou les manques.

C’est une approche passionnante, mais difficile à mettre en pratique, même si, à la fin de son livre, elle se veut rassurante et estime qu’associer les 5 saveurs ne peut que renforcer l’organisme et qu’un plat, préparé ainsi, ne peut pas être raté… A essayer sans modération!

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« Ma Cuisine médiévale » de Mincka

J’aimais bien lier la gastronomie à une de mes séquences. Quand j’avais des 5e, j’ai voulu organiser un goûter médiéval avec mes élèves et ai cherché des recettes de desserts. C’était aussi l’occasion d’aborder de manière sympathique l’emploi et la conjugaison de l’impératif.

Voici un petit livre bien sympathique, agréable à regarder et qui a un air d’authenticité. Les recettes semblent sorties d’un autre temps…et donnent l’impression d’une immersion dans le monde moyenâgeux. Je ne m’en suis pas servi pour mon projet et n’ai jamais vraiment trouvé de recettes sucrées faciles que j’aurais pu proposer aux élèves. Peut-être un jour me laisserai-je quand même tenter et essaierai de réaliser quelques recettes.

Un site franchement bien fait pourrait m’aider : Le Tailloir. Il propose des recettes en ligne, mais aussi des buffets que les membres viennent préparer chez vous. Et ils ont même édité deux livres que je vous laisserai découvrir. Et comment je sais tout ça? Je connais l’un d’entre eux, professeur de français également!

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« The Walking Dead », le guide de survie culinaire de Lauren Wilson

Une des séries les plus suivies en salle des profs est The Walking Dead. Certains lisent la BD parallèlement à la série et comparent!

Plutôt portée vers les beaux vampires et les loups-garous musclés, je n’étais pas trop attirée par les borborygmes des morts-vivants et j’ai donc mis beaucoup beaucoup de temps avant de m’intéresser à cette série. Finalement, je me suis laissée tenter, intriguée par tant d’engouement. Et là, le choc!… à tel point que j’ai avalé les 10 saisons d’une seule traite!!!! Inutile de vous dire que le jour du premier confinement, j’étais prête et l’ai passé en Mode Survie!

Cuisiniers en herbe

Je viens de découvrir un livre de recettes tirées de cette série culte. Et c’est une surprise. Je me demandais comment les auteurs allaient bien pouvoir insuffler l’esprit de la série à un livre de recettes. J’imaginais mal les zombies cuisiner ou être cuisinés! D’autre part, les survivants ont peu de vivres, de ressources à leur disposition et passent plus de temps à chercher des boîtes de conserve, à piller les magasins qu’à se faire des petits gratins de fenouil sauvage. C’était sans compter sur Carol et ses talents de cuisinière émérite, capable de faire un mets somptueux avec quelques ingrédients trouvés dans la nature ou sur Daryl, chasseur habile et talentueux qui cuisine un écureuil sur un simple feu de bois.

Ah Daryl, mon chouchou! Je me suis précipitée pour voir les recettes que pouvait bien proposer mon personnage préféré… Heu, à son « Ecureuil piquant », je préférerais essayer son « Lapin tout simple braisé aux herbes », mais l’idée de proposer des viandes comme l’alligator ou l’écureuil est originale.

Tout le livre regorge de conseils sur la cuisine dans la nature, avec des ingrédients faciles à trouver ou sous des formes lyophilisées ou déshydratées, appropriées à la période de fin du monde. Le livre montre aussi comment exploiter et optimiser les ressources et l’environnement parfois hostile. On peut ne pas être sensible à cet aspect-là, – c’est vrai qu’on n’attend pas forcément d’un livre de cuisine de savoir comment fabriquer un foyer en creusant un trou – mais il correspond bien à l’esprit de la série.

Des recettes originales mais pas que…

On trouvera donc des recettes pour tous les goûts et pour toutes les tendances, sans dénaturer le contexte décrit dans The Walking Dead. En effet, les survivants, dans la série, vont commencer à s’organiser en différents villages, correspondant à différents régimes politiques. En se sédentarisant, ils commencent à cultiver et à élever les animaux. Les mets deviennent alors plus raffinés, les habitants retrouvant un semblant de normalité.

C’est une belle découverte et j’apprécie que les plats soient en lien direct avec les personnages et les épisodes de la série.

Je testerais bien « La Tourte aux légumes du Royaume » ou « Les Cookies au chocolat de Carol » où il n’y pas d’oeufs.

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« Les Recettes du monde de Tolkien » de Robert Tueslay Anderson

Oyez, oyez, fans du Seigneur des Anneaux, voilà le livre qui doit figurer dans votre cuisine!

A la sortie de chacun des volets de la trilogie cinématographique réalisée par Peter Jackson, j’ai relu chacun des 3 tomes du chef-d’oeuvre de Tolkien; et je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai revu les films! inutile de vous dire que je me suis précipitée pour acheter ce livre dès que j’en ai eu connaissance. Et je ne suis pas déçue!

Immersion dans l’univers de Tolkien

L’auteur semble bien connaître cet univers car il fait également référence à d’autres oeuvres de Tolkien comme Le Silmarilion. On en apprend donc un peu plus sur les elfes, sur les peuples qui parcourent la Terre du milieu.

On connaît tous l’importance de la nourriture pour les Hobbits et leur appétit. L’idée d’un livre de recettes inspirées par de Tolkien ne paraît pas du tout saugrenue. Qui n’a pas rêvé de connaître la recette du lapin de Sam, cuisiné avec ce qu’il trouve sur son chemin? La recette que j’ai tout de suite recherchée est celle des lembas des Elfes. Je trouvais que c’était une idée bien sympathique ce petit pain carré, entouré d’une feuille (comme celle des bananiers dans les pays asiatiques), savoureux mais aussi revigorant.

J’apprécie aussi que ces recettes ne soient pas des prétextes, mais qu’elles soient vraiment inspirées par des épisodes ou des allusions aux romans.

Certaines semblent vraiment très accessibles!

Je ne regrette qu’une chose, c’est le manque de photographies.

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« True Blood », Recettes à boire et à croquer de Gianna Sobol et Alan Ball

C’est grâce à ma collègue Christine – deux Christine dans le collège! – que j’ai découvert True Blood, car elle lisait La Communauté du Sud de Charlaine Harris, à l’origine de la série de HBO.

Depuis, les vampires et les loup-garous ne me laissent plus indifférente. Ah, j’ai tout de suite été séduite par la désinvolture et l’aisance d’Eric Northman (Alexander Skarsgard), vampire de Shreveport, et la musculature impressionnante d’Alcide Herveaux, un loup-garou très attachant. Ainsi, quand un livre de recettes tiré de ma série préférée du moment a paru, je n’ai pas résisté longtemps.

Cet ouvrage est construit comme le livre de recettes de toute la communauté de Bon Temps. On y trouve donc des petits bouts d’histoires de chacun, des anecdotes qui remettent dans le contexte la préparation du plat. Comme souvent, dans ce genre de livres, ces liens sont artificiels. Mais on pardonne aisément aux auteurs ce procédé car les recettes sont alléchantes, les photos très belles et l’ouvrage, dans son ensemble, est vraiment attrayant.

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« Le Gourmet solitaire » de Jirō Taniguchi

Les pérégrinations du gourmet solitaire se déroulent en deux tomes : Le Gourmet solitaire (tome 1) et Les Rêveries du gourmet solitaire (tome 2).

Je ne suis pas une fervente adepte des manga : le format « poche » ne me convient pas et le graphisme ne me séduit pas trop. Je préfère les albums de BD, plus attrayants à mes yeux. Pourtant, les histoires de ce commercial japonais à la recherche d’un restaurant méconnu et populaire m’ont charmée.

Il n’y a pas de couleurs, les descriptions, bien que détaillées et légendées, ne m’ont pas fait rêver, pourtant, je leur ai trouvé un charme désuet, et me serais bien laissée tenter par ces alliances de goût parfois originales, téméraires ou improbables pour mon palais assez traditionnel.

On se surprend à s’attarder sur les planches et rêver.

Je pense à tous ceux qui sont en déplacement d’affaires, qui partent à la recherche de leur repas du midi ou du soir, espérant échapper aux MacDo, KFC et Cie. Peut-être, eux aussi, trouveront-ils leur perle rare, au détour d’une rue.

Pour aller plus loin, si vous voulez déguster les plats décrits dans le deuxième tome, Les Rêveries d’un gourmet solitaire, inutile d’aller au Japon! Télérama a repéré les bonnes adresses à portée de métro pour les Parisiens où vous pourrez déguster ces plats bien alléchants.